Je vibre... Elle me touche.

Elle me plait.

Cette fille, elle me plait…

Depuis quelques semaines elle me plait.

Je la sais libre, libre ne veut pas dire que mon sentiment est réciproque.

Et comment l’approcher, suite à mon échec ?

Géraldine est sa meilleure amie, lui a-t-elle dit que je ne suis pas capable de satisfaire une fille ?

J’ai honte, je me demande comment…

Et si elle m’accepte vais-je être capable de… d’être un homme, d’avoir une érection, de la satisfaire, de la combler, de la faire jouir… Vais-je être un homme ?

Je me souviens de mon départ mélodramatique.

Devant chez sa grand-mère, par un jour froid d’hiver, je lui dit un au revoir.

Cet au revoir pathétique où je fuis devant mes peurs et une fille, une femme que je convoite.

Sur ma moto je démarre en lui disant « Adieu… ».

C’était pour moi une formule de salut définitif. Je ne veux plus jamais la revoir.

Plus tard…

Elle est la voisine de mon meilleur ami Jean Paul, voisine d’en face et était sa petite amie.

Je la revois, je sens encore mon envie d’elle, elle me plait.

Je la désire cette fille aux seins un peu lourd, ses yeux qui me fond fondre.

A l'époque beaucoup de réunion ce passées chez moi (chez ma mère).

J'avais de la place, de l'indépendance, du temps...

Pas de fille !

Un ado que seule sa main "satisfaisait..." 

Et, un jour...

Elle est chez moi, je me souviens juste de cette première fois dans ma chambre. Je l’embrasse pour la première fois.

Ses lèvres sont pour moi douces, sa langue agréable. Je ne sens pas le frisson couler dans mes veines comme pour mon premier baiser.

Il fait jour allongés l'un contre l'autre en cuillère, sur le canapé de ma chambre. elle devant moi derrière.

Sa poitrine, je la caresse… enfin je touche une fille, une femme.

Sa poitrine, son corps, cette femme qui se laisse toucher, que je veux posséder. Mon corps vibre il veut plus de cette sensation, il veut ressentir cette peau, la sentir, la toucher, la lécher.

Il vibre de ce contact humain, chaleureux... Elle se retourne, bouche contre bouche, nos mains qui courent mutuellement sur nous, sur nos corps. Je la touche, je la caresse mes mains sont des exploratrices volontaires qui parcourent sans relâche son corps...

Et soudain ses doigts glissent contre ma peau se glissent sous la ceinture de mon pantalon.

Je rentre le ventre, arrête de respirer…

Ils se faufilent doucement soulèvent mon slip, touchent ma toison.

Là ! Mon sang se transforme en drogue, je vibre fébrilement, cette main sur mon sexe tendu de désir.

Le contact est tellement intense que je manque d’éjaculer dans sa main.

Elle commence à me masturber… moment soutenu où mon corps m’envoie des ondes de plaisir.
Je vais...
Cette sensation pure dans le cerveau qui vrille. qui me fait voir un kaléidoscope de lumières, de vibrations, de sensation...
Je viens de jouir pour la première fois de la main d'un autre.
Jouissance sans éjaculation.



Une voiture dans la cour, ma mère rentre.