Le train, la suite du voyage.

Changement de train et de contexte, un corail sans compartiment.
Des couples de sièges de chaque côté d’une allée centrale.
Nous sommes enfin assis et au chaud.

Le train démarre, il est chauffé.
Je regarde la lumière de la ville passer derrière la fenêtre, puis c’est le noir de la campagne avec des halos ponctuels ou au loin.
Monique relève l’accoudoir entre nous deux et vient se blottir contre nous.
Le froid du voyage précèdent a dû me fatiguer je sens que Morphée m’appelle pour que je le rejoigne. Aidé par le bruit rassurant et mécanique d’un train qui roule je m’endors la tête sur la fenêtre glacée.

Le bruit régulier des roues sur les rails est comme une douce musique qui me berce. La morsure du froid sur ma tempe me réveil et ce vent de la climatisation me parait aussi glacé que la vitre.
Nicole dort aussi sa tête contre mon épaule et sa main droite sur mon ventre. Elle se sert de sa doudoune comme d’une couverture posée sur sa poitrine.

Je la regarde tendrement en laissant mon esprit voguer.
Notre rencontre au Canada nous retrouvant d’auberge de jeunesse en auberge de jeunesse.
Mon retour en France et où je l’ai revu sans vraiment penser à ce qui aller se passer.
Ma nuit de fête chaste chez elle, ses nuits charnelles chez moi…
Son départ pour Nice, mutation professionnelle.
Que faire, la suivre… Vivre ce moment présent ?
Je ferme les yeux, le film de mon existence défile dans ma tête. Les doutes…
Ce Nouvel An à Clermont-Ferrand entre amis où elle est venue.
Et là, je la raccompagne à Nice ne sachant que faire…

Ruminer n’est pas bon et au bout de quelques instants mes envies d’elle me reprennent.
Mes doigts sentent encore l’odeur de son sexe, odeur enivrante qui me donne une érection.
En même temps, nous savoir dans ce train où la lumière violente empêche toute intimité. Que les autres peuvent nous voir me dérange un peu...

Je ne suis pas exhibitionniste, j’aime vivre caché. Des fois la concupiscence vous pousse à vous dépasser. Ma main glisse sous son pull à la recherche de son sein, le ventre chaud et muscle est terriblement existant, je remonte ma main cachée par la doudoune et atteint l’objet de ma convoitise. Il reste « ce sacré nom de Dieu » de soutiens-gorges. J’adore ses formes. Ses seins sont comme j’aime juste dans ma main. Ils sont souples et fermes, je titille la pointe de ma victime. Elle se réveille et sans un mot sa main défait un bouton de ma chemise et se faufile sur mon ventre.

Je me laisse faire
Ses doigts jouent avec mes poils autour du nombril puis sa main s’aventure sur ma cuisse.
Et se pose sur la bosse de mon sexe, je tressaille sa main s’approche des boutons de mon pantalon elle les défait un par un… puis détache ma ceinture. Mon sexe s’échappe par l’ouverture créée seul le tissu tendu de mon caleçon évite son exposition à la vue de tous.


Elle m’abandonne…
Un « non… » Silencieux résonne dans ma tête.
Elle déplace la Doudoune pour couvrir ses actes. Et commence à caresser mon sexe tendu sous caleçon. J’adore sentir sa main sur mon sexe gonflé d’envies.
Mais j’en veux plus…
Elle libère ma verge de sa frêle prison trop étroite pour contenir mon désir d’elle.
Plus rien n’existe je n’ai qu’une envie c’est qu’elle me prendre dans sa bouche !
Je regarde mon entre jambes la doudoune cache facilement ses actes, elle n’a pas bouge sa tête qui est toujours posée sur mon épaule dans un semblant de sommeil réparateur.

Je la regarde en coin fixe sa bouche sensuelle que je veux libertine.
- « Tu ne voulais pas me sucer dans l’autre train ? »
Sans aucune réponse elle accélère ses caresses sur mon sexe.
S’arrête frôle mon gland et tourne autour du méat d’un doigt doux et lubrifié de mon désir.
Une nouvelle fois sa main quitte ma verge. Je la vois sortir de la doudoune.
Elle porte un doigt humide à ma bouche que je suce avidement comme un phallus pour bien lui faire comprendre mon besoin.
Je n’ai qu’un désir dans ce train qu’elle prenne ma verge au fond de sa bouche.

Soudain elle se laisse glisse le long de ma poitrine.
Je soulève la doudoune, elle m’embrasse le ventre de doux baisers et…
Je sens sa langue sur mon gland gonflé qu’elle lèche doucement, pointant de temps en temps la pointe dans mon méat… C’est divin ma main se crispe sur sa nuque.
Elle fait glisser sa langue le long de ma verge comme si elle lèche un Esquimau.
Quel délice, j’aime la sentir sous sa langue…
La lécher ne semble pas lui suffire (moi non plus d’ailleurs).
Elle me prend dans sa bouche.
J’aime tellement être sucé… Je ne sais pas ce qu’elle en pense elle ?
Soudain… je sens ma verge s’enfoncer profondément dans sa bouche, elle  me suce, me déguste, me bouffe tout entier…
Elle alterne entre sa bouche et sa main. Me branle, me suce, lèche mes boules... Je la sens animale. Elle l’enfonce tellement profond dans sa bouche que je l’entends déglutir difficilement, tousser...

J’essaye de la contrôler peur qu’on l’entende ou qu’on puisse nous voir malgré la doudoune. En même temps cela devient que plus érotique, tellement excitant..
Elle continue  à me rendre fou… Elle n’a plus qu’une envie bien précise qui se fait de plus en plus présente dans mon esprit et que j’attends avec délectation.
Je subis ma séance de « torture », je vais bientôt atteindre le point de non-retour, prêt à exploser.
Sa bouche me suce de plus en plus vite, elle veut me faire jouir, ici dans train.
Ma respiration s’accélère, mon cœur envoie l’afflux de sang plus rapidement dans ma verge.
Mes doigts se serrent sur sa nuque et mes ongles s’enfoncent dans sa chair, cela semble l’exciter encore plus de me mettre dans cet état-là.

Je sens le moment fatal arriver mon sexe se contracte et je  jouis libérant dans sa bouche mon premier jet puis les autres qui’ « inonder » sa gorge. Elle m’avale comme d’habitude, ce qui est bien vu le lieu. Elle me lèche jusqu’à la dernière goutte de sperme. Puis elle pose un dernier baiser sur mon sexe. Se relève sur son siège discrètement et garde une main protectrice sur mon sexe légèrement moins fougueux.

Elle vient reposer sa tête contre mon épaule et me dit :
- « j'avais envie de te sucer. », et me tend ses lèvres.

Aucun commentaire: