Elle m'a
donné rendez-vous en bas de chez elle. Je ne me souviens plus si j'ai eu une
raison.
Là, elle
rentre dans mon véhicule de fonction et me dit que c'est fini entre nous...
Je suis sur
le « cul » et je ne comprends pas tout. Je ne réagis même pas à ses mots, elle repart...
Ce n'est pas
la première fois que l'on me rend ma « liberté ». C'est la forme qui
est relativement étrange :
Il y a
toujours des avertissements.
Ou elle
essaye de trouver des compromis aux contextes Je n'ai pas eu de message annonciateur
de son geste.
Ma seule
piste ; Elle en voulait plus, plus de mon temps, plus de ma présence, plus
par téléphone…
Je ne
pouvais dans le contexte de l’époque lui en donner plus sans briser une
situation à l’équilibre fragile pour moi.
1 an, 2… 3…
6 ans !
Elle me
recontacte pour l’aider me disant une personne pondérée…
J’accepte sa
proposition mais…
Une petite voix me dit :
« C’est
pas clair son départ, elle te doit des explications ! »
Je lui écris :
Une
question...
Non deux !
Je n'ai pas
tout compris, sûrement l’âge ^^
Je ne me
souviens plus très bien de la raison pour laquelle tu m'as lâché la main ?
En y pensant
je crois que c'est un manque de présence ?
Ou autre
chose ?
Deuxième
question.
Ai-je le
droit d'utiliser tes écrits « rapports » pour « Doux murmure ».
Je changerai les lieux et ce qui est trop reconnaissable ^^
Merci de ta
réponse.
Sa réponse : Voici ce qu'elle a écrit sur un forum...
Ma quête a commencé
il y a 2 ans
Il arrive pour
certaines que le premier soit le bon, mais c'est rarement le cas, ce n'est pas
facile quand on est impatiente car on veut TOUT et TOUT DE SUITE.
Il faut apprendre à
écouter ces signaux qu'on a au fond de soi qui nous disent « pas touche,
DANGER » alors qu'on a envie de foncer.
Peu à peu, au fil
des discussions et des rencontres on arrive à mieux cerner ce qu'on veut et
surtout CE QU'ON NE VEUT SURTOUT PAS... OU PLUS
Je n'ai été bernée
qu'une fois , par le seul homme à qui j'ai fait d'emblée confiance car c'était
un de mes ex vanille qui m'a recontactée me disant qu'il voulait être tout pour
moi , l'amant , le complice , le dom , et j'ai cru à ses belles paroles je n'ai
pas voulu écouter la petite flamme qui me disait « méfie-toi , rappelle-toi,
votre précédente histoire a capoté sans qu'il te dise pourquoi » , et j'ai décidé en larmes de quitter mon
Maître que j'adorais mais qui m'avait
bien fait comprendre que je ne devais pas m'attendre à plus de lui qu'une
rencontre par semaine.
Tout ceci pour le
quitter à son tour très vite lorsque j'ai réalisé quel mufle il était en
réalité , qu'il m'avait embobinée dans le seul but de pouvoir se présenter en tant
que l'homme d'un couple de soumis , d'avoir un faire-valoir en tant que soumis
pour enfin trouver la domina qu'il recherchait depuis si longtemps , me jetant
dans « la gueule du loup » , moi qui ne suis pas bi, me faisant
entreprendre une nana « bi passive » et organisant déjà des
rencontres avec d'autres couples alors que nous n'étions de nouveau ensemble
que depuis 2 jours .
L'une de ses
annonces en tant que soumis que j'ai découvert par la suite commence ainsi « Je
suis une belle salope... » .... ET JE CONFIRME SES AFFIRMATIONS !
Après cela, j’ai cru
que j'allais tout arrêter, j'ai douté de ma soumission, et finalement j'ai
cherché à nouveau, mais je savais mieux ce que je désirais, un homme qui soit
mon dom, mon compagnon, mon amant mais qui ne soit surtout pas soumis ni adepte
du switch.
J'ai réalisé même si
la rupture avec mon maître était liée à ce mufle que c'était un mal nécessaire
car je n'étais pas complètement satisfaite en tant que femme.
Moi, qui ne lis
pas vraiment sa réponse et réponds :
Disons que
tu ne fus pas délicate...C’est un
euphémisme !
Elle :
J’avais peur de ta
réaction.
Moi :
Si je comprends bien.
Lis bien.
Je fus jugé, condamné sans plus de cérémonie.
Parce que je n'avais pas le temps (j’étais perdu).
Ouah là je vais aller sur un site de plainte.
Je n'avais aucune chance de me rattraper !
Plus tes peurs, tes craintes...
Sans vraiment en discuter.
Je devais te faire peur quelque part.
Abattu en pleine rue sans trop d'explication... Et si 6 ans après je l'apprends !
Elle :
Lis bien.
Je fus jugé, condamné sans plus de cérémonie.
Parce que je n'avais pas le temps (j’étais perdu).
Ouah là je vais aller sur un site de plainte.
Je n'avais aucune chance de me rattraper !
Plus tes peurs, tes craintes...
Sans vraiment en discuter.
Je devais te faire peur quelque part.
Abattu en pleine rue sans trop d'explication... Et si 6 ans après je l'apprends !
Elle :
Euhhhh, je craignais
de ne plus pouvoir m'asseoir pendant ... une semaine
Moi :
Jamais je ne
frappe sous le coup de la colère.
Je ne suis
pas violent.
Mais là je
me sens merdeux.
Elle :
Je sais, mais
j'avais TRÈS peur, c'est irrationnel. Tu n'as pas à te sentir merdeux
Tu m'avais montré
une photo où elle en avait pris pour son grade .....
Moi :
Si je
comprends bien.
Je fus
remplacé par une valeur sûre qui était pourrie...
Comme je
l'ai dit sans trop de chance, d'espoir de me défendre, justifier.
Et le plus
marrant je suis le mec viré qui discute encore avec toi alors que ta valeur
sûre a disparue !
Je t'ai
toujours répondu présent à tes demandes (il est vrai pas si souvent et pas de
grosses demandes).
Et bien
heureusement que mon égo n'est pas énorme ^^
Peur de quoi
?
Je suis
franc, pas méchant, ni bête enfin je crois.
Ce qui me gêne
c'est de lire que je n'ai pas eu de chance de me défendre.
Et bien !
Elle :
Tu n'as pas besoin
de te défendre, si je n'avais pas
confiance en toi je ne t'aurais pas appelé à la rescousse pour…
Moi :
Bizarre ta
réponse.
Tu as
confiance en moi pour être une personne pondérée.
Et dans
notre relation tu as eu peur de mes actes.
Alors que tu
disais que j’étais à, l'écoute et t'aidais à avancer.
Non je pense
que tu as choisi une facilité pour ne pas avancer plus loin.
Je suis
toujours à l’écoute je ne force jamais, je n'abuse pas (sans une acceptation de l'autre).
Tu n'as pas
eu peur de moi mais de toi.
Peur de tes
doutes, de tes craintes de trouver d'autre chose.
Tu es de
mémoire, craintive et j'en jouais...
Moi je un
peu... comment dire.
Je viens de
prendre une bonne douche froide.
J'ai payé
pour tes craintes de toi.
Elle :
J'ai eu peur, la soumise qui se rebelle.... C'était
irrationnel.
Ce n'était pas mon
intention.
J'étais paniquée,
j'avais peur .... C’est con.... surement de la lâcheté, quand je suis remontée,
j'ai pleuré
Moi :
Oui cela je
l'ai compris Nathalie
J'ai compris
que je t'ai fait peur.
J'ai compris
que mon attitude t'a fait croire qu'il n'y avait aucune solution.
J'ai compris
que mon silence était pour toi un rempart.
Ce que je te
reproche si j'ai ce droit !
C'est que tu
n'as fait aucun effort pour essayer de comprendre mes problématiques du moment.
Tu ne m'as
laissé aucune chance pour me défendre...
Tu m'as mis
devant un fait.
En bas de
chez toi : vite fais dans un véhicule. Pas même un lieu public, un café, une
boisson pour rendre cela plus "convivial."
Ton choix
était fait :
- J’étais
coupable de ne pas être là pour toi, disponible... à ton service (cela tu ne
sauras jamais si je t'aurais épaulé ou non).
- J'étais
coupable de te faire peur, tes peurs de l'inconnu... cet inconnu qui était trop
fort.
Tes peurs de
la solitude, tes peurs des inconnues et d'un inconnu.
Tu ne m'as
donné aucune chance c'est cela qui me met en colère.
De plus
j'apprends que je fus remplacé par ce que tu savais déjà être un canard
boiteux, (alors si j'ai bonne mémoire que tu m'as dit qu'un ex revenait et
qu'il était ce que tu recherchais).
Maintenant
voyons cela autrement !
Pourquoi moi
je n'ai rien fait pour éviter cela ?
J’étais
fragilisé par un contexte très difficile.
- Travail de
merde qui me plombé l'esprit cela a fini aux prud’hommes quatre ans après.
- Je devais
maintenir économiquement ma famille... deux foyers.
- ...
- ...
- Ma crise
de la quarantaine ^^ et oui cela existe.
- Une ex
soumise que tu as remplacé et qui a fait une tentative de suicide (après avoir
lu tes propos sur moi dans un forum). Je l'ai épaulé quelque temps (appeler les
pompiers à 2 h du mat, répondre aux questions de la police et passer la voir au
centre psy régulièrement le temps qu'elle remonte la pente).
Et là dans
une rue une femme qui me donne des menottes, un plug en pyrex... et me dit :
"bon vent."
Je n'avais
pas la force de me battre pour toi ! (Une sensation d’être un kleenex qu'un
mouchoir de dentelle remplace)
Voilà tu as
l'envers des cartes de l'époque, mon contexte ^^.
Ce qui fait
mal ce n’est pas ton choix, je peux le comprendre pas tu n’es pas la première
qui me largue.
- Qui me
reproche mon indépendance.
C'est le
fait que tu ne m'as donné (d’après moi) aucune chance. Tu as eu une réaction
très personnelle, très égoïste, sans aucune empathie.
Et la
bizarrerie tu viens me voir en me disant que je suis pondéré ! (Je suis obligé
de relire la définition des fois que je me trompe dans le sens de ce mot : Être
bien équilibré, calme et modéré dans ses opinions ou ses jugements).
Il manque un
maillon.
Maintenant
je suis pondéré et avant tu avais peur, tu étais paniquée...
Une personne pondérée ne fait pas paniquer une autre personne.
Une personne pondérée ne fait pas paniquer une autre personne.
Lorsque je
relis les mails que j'ai de toi je ne vois aucune peur... dans tes rapports.
Des doutes, un certain humour pas de peur.
Il manque
quelque chose (me manque quelque chose) même si je comprends que tu es eu peur
des pinces, des marques et de ma distance.
Et si
j'insiste aussi lourdement c'est que quelque chose me dit qu'il manque un
paramètre.
Quelque
chose ne me semble pas claire.
Tu as pleuré
sur quoi sur le fait de m'avoir congédié ?
Ou sur toi ?
Sur moi ?
Tout cela
une personne pondérée peut y répondre maintenant.
Je ne
démords pas sur le fait que toi qui as une empathie importante (ce qui n'est
pas mon cas je n'ai pas beaucoup d'empathie, ce qui me permet d'être pondéré
^^).
Tu m'as (à
mes yeux) largués comme une vieille chaussette.
Sans me
donner la moindre chance !
Chance, que
tu donnes à des clients ou sur des forums.
Il devait
être bien persuasif ton ex pour te faire plier aussi facilement.
Ou je
n'avais que peu de valeurs à tes yeux.
Par contre
Bizarrement tu discutes toujours avec moi !
Merci de ton
écoute.
La photo qui fait peur est sur 6 sens.
Voici l'histoire de cette photo.
histoire un peu longue commençons au début.
Il était une fois... Cerise.