Nathalie


Elle m'a donné rendez-vous en bas de chez elle. Je ne me souviens plus si j'ai eu une raison.
Là, elle rentre dans mon véhicule de fonction et me dit que c'est fini entre nous...

Je suis sur le « cul » et je ne comprends pas tout. Je ne réagis même pas à ses mots, elle repart...

Ce n'est pas la première fois que l'on me rend ma « liberté ». C'est la forme qui est relativement étrange :
Il y a toujours des avertissements.
Ou elle essaye de trouver des compromis aux contextes Je n'ai pas eu de message annonciateur de son geste.

Ma seule piste ; Elle en voulait plus, plus de mon temps, plus de ma présence, plus par téléphone…
Je ne pouvais dans le contexte de l’époque lui en donner plus sans briser une situation à l’équilibre fragile pour moi.

1 an, 2… 3… 6 ans !
Elle me recontacte pour l’aider me disant une personne pondérée…
J’accepte sa proposition mais…
Une petite voix me dit :
« C’est pas clair son départ, elle te doit des explications ! »

Je lui écris :
Une question...
Non deux !

Je n'ai pas tout compris, sûrement l’âge ^^
Je ne me souviens plus très bien de la raison pour laquelle tu m'as lâché la main ?
En y pensant je crois que c'est un manque de présence ?
Ou autre chose ?

Deuxième question.
Ai-je le droit d'utiliser tes écrits « rapports » pour « Doux murmure ». Je changerai les lieux et ce qui est trop reconnaissable ^^

Merci de ta réponse.


Sa réponse : Voici ce qu'elle a écrit sur un forum...
Ma quête a commencé il y a 2 ans

Il arrive pour certaines que le premier soit le bon, mais c'est rarement le cas, ce n'est pas facile quand on est impatiente car on veut TOUT et TOUT DE SUITE.

Il faut apprendre à écouter ces signaux qu'on a au fond de soi qui nous disent « pas touche, DANGER » alors qu'on a envie de foncer.
Peu à peu, au fil des discussions et des rencontres on arrive à mieux cerner ce qu'on veut et surtout CE QU'ON NE VEUT SURTOUT PAS... OU PLUS

Je n'ai été bernée qu'une fois , par le seul homme à qui j'ai fait d'emblée confiance car c'était un de mes ex vanille qui m'a recontactée me disant qu'il voulait être tout pour moi , l'amant , le complice , le dom , et j'ai cru à ses belles paroles je n'ai pas voulu écouter la petite flamme qui me disait « méfie-toi , rappelle-toi, votre précédente histoire a capoté sans qu'il te dise pourquoi »  , et j'ai décidé en larmes de quitter mon Maître que j'adorais mais qui  m'avait bien fait comprendre que je ne devais pas m'attendre à plus de lui qu'une rencontre par semaine.

Tout ceci pour le quitter à son tour très vite lorsque j'ai réalisé quel mufle il était en réalité , qu'il m'avait embobinée dans le seul but de pouvoir se présenter en tant que l'homme d'un couple de soumis , d'avoir un faire-valoir en tant que soumis pour enfin trouver la domina qu'il recherchait depuis si longtemps , me jetant dans « la gueule du loup » , moi qui ne suis pas bi, me faisant entreprendre une nana « bi passive » et organisant déjà des rencontres avec d'autres couples alors que nous n'étions de nouveau ensemble que depuis 2 jours .
L'une de ses annonces en tant que soumis que j'ai découvert par la suite commence ainsi « Je suis une belle salope... » .... ET JE CONFIRME SES AFFIRMATIONS !

Après cela, j’ai cru que j'allais tout arrêter, j'ai douté de ma soumission, et finalement j'ai cherché à nouveau, mais je savais mieux ce que je désirais, un homme qui soit mon dom, mon compagnon, mon amant mais qui ne soit surtout pas soumis ni adepte du switch.

J'ai réalisé même si la rupture avec mon maître était liée à ce mufle que c'était un mal nécessaire car je n'étais pas complètement satisfaite en tant que femme.

Moi, qui ne lis pas vraiment sa réponse et réponds :
Disons que tu ne fus pas délicate...C’est un euphémisme !

Elle :
J’avais peur de ta réaction.

Moi :
Si je comprends bien.
Lis bien.

Je fus jugé, condamné sans plus de cérémonie.
Parce que je n'avais pas le temps (j’étais perdu).
Ouah là je vais aller sur un site de plainte.

Je n'avais aucune chance de me rattraper !
Plus tes peurs, tes craintes...
Sans vraiment en discuter.
Je devais te faire peur quelque part.
Abattu en pleine rue sans trop d'explication... Et si 6 ans après je l'apprends !

Elle :
Euhhhh, je craignais de ne plus pouvoir m'asseoir pendant ... une semaine

Moi :
Jamais je ne frappe sous le coup de la colère.
Je ne suis pas violent.
Mais là je me sens merdeux.

Elle :
Je sais, mais j'avais TRÈS peur, c'est irrationnel. Tu n'as pas à te sentir merdeux
Tu m'avais montré une photo où elle en avait pris pour son grade .....

Moi :
Si je comprends bien.
Je fus remplacé par une valeur sûre qui était pourrie...
Comme je l'ai dit sans trop de chance, d'espoir de me défendre, justifier.
Et le plus marrant je suis le mec viré qui discute encore avec toi alors que ta valeur sûre a disparue !
Je t'ai toujours répondu présent à tes demandes (il est vrai pas si souvent et pas de grosses demandes).

Et bien heureusement que mon égo n'est pas énorme ^^
Peur de quoi ?
Je suis franc, pas méchant, ni bête enfin je crois.

Ce qui me gêne c'est de lire que je n'ai pas eu de chance de me défendre.
Et bien !

Elle :
Tu n'as pas besoin de te défendre,  si je n'avais pas confiance en toi je ne t'aurais pas appelé à la rescousse pour…

Moi :
Bizarre ta réponse.
Tu as confiance en moi pour être une personne pondérée.
Et dans notre relation tu as eu peur de mes actes.
Alors que tu disais que j’étais à, l'écoute et t'aidais à avancer.
Non je pense que tu as choisi une facilité pour ne pas avancer plus loin.

Je suis toujours à l’écoute je ne force jamais, je n'abuse pas (sans une acceptation de l'autre).
Tu n'as pas eu peur de moi mais de toi.
Peur de tes doutes, de tes craintes de trouver d'autre chose.
Tu es de mémoire, craintive et j'en jouais...
Moi je un peu... comment dire.
Je viens de prendre une bonne douche froide.
J'ai payé pour tes craintes de toi.

Elle :
J'ai eu peur,  la soumise qui se rebelle.... C'était irrationnel.
Ce n'était pas mon intention.
J'étais paniquée, j'avais peur .... C’est con.... surement de la lâcheté, quand je suis remontée, j'ai pleuré

Moi :
Oui cela je l'ai compris Nathalie
J'ai compris que je t'ai fait peur.
J'ai compris que mon attitude t'a fait croire qu'il n'y avait aucune solution.
J'ai compris que mon silence était pour toi un rempart.

Ce que je te reproche si j'ai ce droit !
C'est que tu n'as fait aucun effort pour essayer de comprendre mes problématiques du moment.
Tu ne m'as laissé aucune chance pour me défendre...
Tu m'as mis devant un fait.
En bas de chez toi : vite fais dans un véhicule. Pas même un lieu public, un café, une boisson pour rendre cela plus "convivial."
Ton choix était fait :
- J’étais coupable de ne pas être là pour toi, disponible... à ton service (cela tu ne sauras jamais si je t'aurais épaulé ou non).
- J'étais coupable de te faire peur, tes peurs de l'inconnu... cet inconnu qui était trop fort.
Tes peurs de la solitude, tes peurs des inconnues et d'un inconnu.
Tu ne m'as donné aucune chance c'est cela qui me met en colère.
De plus j'apprends que je fus remplacé par ce que tu savais déjà être un canard boiteux, (alors si j'ai bonne mémoire que tu m'as dit qu'un ex revenait et qu'il était ce que tu recherchais).

Maintenant voyons cela autrement !
Pourquoi moi je n'ai rien fait pour éviter cela ?
J’étais fragilisé par un contexte très difficile.
- Travail de merde qui me plombé l'esprit cela a fini aux prud’hommes quatre ans après.
- Je devais maintenir économiquement ma famille... deux foyers.
- ...
- Ma crise de la quarantaine ^^ et oui cela existe.
- Une ex soumise que tu as remplacé et qui a fait une tentative de suicide (après avoir lu tes propos sur moi dans un forum). Je l'ai épaulé quelque temps (appeler les pompiers à 2 h du mat, répondre aux questions de la police et passer la voir au centre psy régulièrement le temps qu'elle remonte la pente).
Et là dans une rue une femme qui me donne des menottes, un plug en pyrex... et me dit : "bon vent."
Je n'avais pas la force de me battre pour toi ! (Une sensation d’être un kleenex qu'un mouchoir de dentelle remplace)

Voilà tu as l'envers des cartes de l'époque, mon contexte ^^.

Ce qui fait mal ce n’est pas ton choix, je peux le comprendre pas tu n’es pas la première qui me largue.
- Qui me reproche mon indépendance.
C'est le fait que tu ne m'as donné (d’après moi) aucune chance. Tu as eu une réaction très personnelle, très égoïste, sans aucune empathie.
Et la bizarrerie tu viens me voir en me disant que je suis pondéré ! (Je suis obligé de relire la définition des fois que je me trompe dans le sens de ce mot : Être bien équilibré, calme et modéré dans ses opinions ou ses jugements).

Il manque un maillon.
Maintenant je suis pondéré et avant tu avais peur, tu étais paniquée...
Une personne pondérée ne fait pas paniquer une autre personne.
Lorsque je relis les mails que j'ai de toi je ne vois aucune peur... dans tes rapports. Des doutes, un certain humour pas de peur.
Il manque quelque chose (me manque quelque chose) même si je comprends que tu es eu peur des pinces, des marques et de ma distance.
Et si j'insiste aussi lourdement c'est que quelque chose me dit qu'il manque un paramètre.
Quelque chose ne me semble pas claire.

Tu as pleuré sur quoi sur le fait de m'avoir congédié ?
Ou sur toi ?
Sur moi ?

Tout cela une personne pondérée peut y répondre maintenant.
Je ne démords pas sur le fait que toi qui as une empathie importante (ce qui n'est pas mon cas je n'ai pas beaucoup d'empathie, ce qui me permet d'être pondéré ^^).
Tu m'as (à mes yeux) largués comme une vieille chaussette.
Sans me donner la moindre chance !
Chance, que tu donnes à des clients ou sur des forums.
Il devait être bien persuasif ton ex pour te faire plier aussi facilement.
Ou je n'avais que peu de valeurs à tes yeux.
Par contre Bizarrement tu discutes toujours avec moi !

Merci de ton écoute.


Cet échange éveille deux choses en moi :
La fable du petit moineau.
La poule et le cochon.

La photo qui fait peur est sur 6 sens.
Voici l'histoire de cette photo.
histoire un peu longue commençons au début.
Il était une fois... Cerise.










Nathalie début

Maître,

 En cette lettre, je me permets de vous écrire afin de vous  demander ,cette fois en pleine connaissance de cause ,de devenir votre soumise.

S'il vous est possible, comme nous en avons parlé cet après-midi , de me voir la semaine prochaine , je suis à votre entière disposition  le soir  en semaine après 22h , le mercredi après 18h45, ce vendredi ce serait  possible plus tôt car je devrais être de retour avant 17h. Je me suis déplacée et ai  noté l'adresse de la brasserie dont je vous ai parlé, et j'ai bien fait car la place a changé de nom tout dernièrement : il s'agit de l’apéro, place de Paris, c'est d'ailleurs le seul vrai café restaurant de la place.

Je souhaite réellement que le feeling que personnellement j'ai ressenti se confirmera pour vous comme pour moi à ce rendez-vous et que vous accepterez de me prendre comme soumise.

Je me suis engagée auprès de vous à avoir mes orifices libres, je le ferai  et ce sera déjà une épreuve pour moi d'aller ainsi vous retrouver , vêtue de ma robe courte, si j'en juge par le temps d'aujourd'hui.

Arrivés chez moi , je vous remettrai ce que vous m'avez demandé de commander en espérant que je l'ai reçu ainsi que l'objet que j'ai choisi pour vous prouver ma soumission à votre encontre
J'ai déjà noté dans mon cahier de soumise la punition que vous m'avez promise  le 25 aout pour avoir émis des commentaires suite à votre ordre.
Je vous demanderais donc de bien vouloir me donner les dix coups de cravache puisque telle fut votre décision
Mes trois orifices sont à votre disposition, et je vous demande d'en faire usage à votre guise, ce soir là, j'ai bien intégré qu'il faudra que ma bouche vous reçoive ainsi que votre semence.

J'attends ce jour avec une impatience mêlée d'un  peu d'anxiété car nous ne nous sommes pas encore rencontrés et les choses ne sont pas encore écrites.

Je sais que si cela se fait j'aurais déjà à me dépasser ce soir là et j'espère que vous m'aiderez à ce que cela se passe sans trop de difficulté.

Je vous en remercie par avance.

Votre  future soumise , si telle est votre décision finale.