Le bus

Je monte dans ce bus bondé. Les portes se ferment me voila coincé comme une sardine. J’ai horreur de cela comment puis-je supporter encore ce calvaire ?

Là cet homme devant moi transpire c’est horrible, il ruisselle littéralement, l’autre me mets ses coudes dans les côtes. Nous sommes tellement serrés que je ne peux plus bouger. J’essaye de me reculer et ma main frôle une forme rebondie. J’essaye de voir impossible de bouger.

Je recule ma main qui est sur une fesse, je la devine maintenant.

La fesse suit mon léger mouvement. Oups ! Elle n’a pas assez de place, je recule encore ma main. Et la fesse suit !

J’hésite, je ne sais plus comment faire.

La politesse me dit d’ôter ma main de cette fesse qui dans mon imaginaire est féminine. Puis, mon côté mâle arrive ; « profite, sers-toi, elle est à toi ! ». J’écarte les doigts pour étaler ma zone de contact. La fesse accepte…

Mon cœur accélère, j’y crois pas !

J’ai entendu des histoires similaires où les femmes se plaignent de ses attouchements. Là j’ai une fesse dans la main. Je commence à la caresser la fesse augmente la pression. Doucement j’essaye de glisse vers la frontière qui sépare les deux fesses. Le mouvement du bus, les à-coups de la circulation aident l’évolution de ma main. Je glisse mon petit doigt dans la rainuré et une nouvelle pression me fait comprendre de continuer.

J’essaye de me baisser pour trouver le bord du tissu. Le contact de la toile me fait penser à une robe ou une jupe. J’ai trouvé… Ma main soulève la toile et je sens le contact de la peau sur mon derme. Je suis électrisé, comment je peux oser… J’avance, plutôt remonte les doigts, le derrière suit mon mouvement, je touche les callipyges pas de culotte ? Incroyable…

Le bus s’arrête des personnes descendent, d’autres remontent. Les fesses quittent ma main, plus de contact plus de plaisir. J’essaye de me retourner et je suis à nouveau bloqué. Le bus repart.

Ma main va en arrière plus de fesses ! Non !

Ouf je touche le tissus de la robe, je m’avance et… Oups plus de fesses un mont de Vénus. Je n’ose le ventre, j’avance vers moi, il dit ; « va, ose, touche moi… ». Directement je mets ma main sur le pubis. La femme se colle à moi j’entends son souffle chaud.

Je soulève la robe et tombe sur un bout de tissu un string. Mes doigts glissent sans retenue dessous la dentelle. Elle est trempée la dame, je ne retiens plus rien, je veux la sentir, sentir ses lèvres les écarter, son clitoris, mes doigts deviennent fous, je ne contrôle plus rien… Elle soupire et se coule contre moi sa poitrine dans mon dos. Sa respiration s’accélère, mes doigts glissent et titillent son clitoris. Position inconfortable et enivrante.

Le bus s’arrête de nouveau. Putain d’arrêt… peuvent pas faire des distances plus longues ? Je veux retirer ma main, elle me suit, se colle plus contre moi dans un murmure ; « Nonnnnn ! » je recule et la pousse contre la vitre du bus, nous sommes « seuls » plus rien ne compte je veux l’entendre jouir, je veux, je la veux…

Elle est trempée complètement lubrifier par mes caresses. Je m’active, les vibrations du bus m’aident et là j’entends un gloussement retenu et une tête qui se pose sur mon épaule. Ses lèvres, son clitoris se contractent plusieurs fois, elle jouit contre moi. Je laisse ma main entre ses jambes.

Le bus s’arrête encore. Je veux me retourner. La femme me dit ; « Non !» elle passe à coté de moi je ne vois que ses cheveux châtains et sa robe colorée.

L’inconnue part en laissant son odeur sur ma main.
Odeur musquée d’une chatte en chaleur.
Adieu inconnue !

Elle m’a laissé un autre souvenir ma chemise est pleine de khôl à l’épaule.

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