Lorsqu’elle
ouvre la porte de son appartement plongé dans la pénombre, elle sent que
quelque chose cloche. À ce moment précis, elle maudit l'habitude qu'elle a de
fermer les stores de toutes les pièces avant de partir travailler le matin.
Elle n'eut
pas le temps d'appuyer sur l'interrupteur.
La main
gantée de cuir atterrit rapidement sur sa bouche pour l'empêcher de hurler,
puis on commence à la traîner de force vers la chambre.
C’est lui se
dit-elle. Son petit ami adore les jeux de rôle, et il lui a déjà fait ce genre
de surprise quand elle était rentrée chez elle après une dure journée de
travail.
Titillée,
elle décida de jouer le jeu.
Une fois arrivés
dans la chambre, l'homme la jette violemment sur le lit.
Elle est
étonnée par la force du geste.
Son amant
est grand et costaud, mais elle n'aurait jamais imaginé qu'il soit capable de
l'envoyer valdinguer de la sorte.
À sa droite,
les stores laissent filtrer les faibles rayons du soleil de cette belle fin de
journée hivernale.
Elle tente
de deviner ces traits dans le noir, en vain.
Son
agresseur attache ses poignets aux barreaux du lit.
Elle se
défend mollement prise par le jeu, puis il attache ses jambes bien écartées. Aux
montants du lit.
Plongée dans
le noir, elle est vulnérable les mains gantées de l’intrus se promènent sur son
corps.
Elle se met
à mouiller tandis que l’homme pelote sa poitrine, puis une main se pose sur son
mont de Vénus
Elle gémit.
Et là il
déboutonne sa robe et l’écarte pour glisser ses mains gantées sur sa peau nue.
Les caresses sont plus présentes. Il ne reste plus que la frêle culotte et son
soutien-gorge pour la protéger des contacts plus insidieux.
Elle se sent
vulnérable, ces gestes sont plus osés, ils reflètent bien son désir pour elle.
Interruption,
elle l’entend reculer, fouiller dans un sac, elle ne devine qu’une ombre dans
le crépuscule naissant. Il fourrager dans un sac et il revient.
D’un coup de
lame il coupe sa culotte et les bretelles de son soutien-gorge.
Il sera
quitte pour m’en payer d’autre pense-t-elle.
Il pousse les
bonnets sous sa poitrine, ses seins sont maintenant sous les feux des caresses
gantées.
Et elle sent
le cuir glisser entre ses lèvres, c’est la première fois que du cuir la caresse
ainsi. Il caresse le moindre millimètre de sa peau douce et souple.
Mais
soudain, elle se rend compte que l’odeur de son agresseur est différente de
celle de son amant. Même parfum, mais… le souffle ardent de l'homme sur sa peau
est bien plus musqué.
Et si ce
n'est pas L*** ? se demande-t-elle.
- L*** ?
Sa réponse.
- Je vais
faire de toi ce que je veux.
Sa voix est
très grave. Plus grave que celle de L***, pense-t-elle. Riant intérieurement, elle
se dit qu'il était très bon comédien.
Elle
frissonne de façon incontrôlable lorsque l'intrus se penche entre ses cuisses
et fit glisser sa langue sur son sexe en feu.
Son corps se
raidit. Elle est plus qu'excitée.
- Tu es
toute mouillée, dit l'homme.
Elle se met
à trembler de désir et de peur...
Et si cet
homme n'est pas L*** ?
Et s'il
était entré dans son appartement pour profiter d'elle ?
Cette idée est
à la fois terrifiante… et aussi très excitante.
L'homme entre
ses cuisses explore le moindre recoin de son sexe, dardant sa langue chaude et
humide sur son clitoris en feu et suçotant ses petites lèvres avec gourmandise.
La bouche de
l'intrus, l'obscurité presque totale et l'adrénaline qui se déversait dans son
corps lui procurent un plaisir indescriptible, comme si elle a consommé une
substance illicite. Elle se met à miauler comme une chatte.
- Je... je
vais jouir.
L'homme
s'arrête net.
- Pas tout
de suite. Je veux encore m'amuser avec toi.
Il détacha
les liens entourant les chevilles, puis la fait se mettre les deux jambes du
même cotés ce qui a pour effet mettre ses fesses en avantage. Il attache les
deux chevilles ensemble.
-
Maintenant, c'est l'heure de la fessée.
Comme pour
ponctuer ses paroles, l'homme s'assied juste à côté d'elle, puis il lui assène
une fessée retentissante qui la fit crier.
Crier de
douleur… et de plaisir.
Ce qui
semble exister l’homme
- Tu aimes
recevoir des fessées ? demande l'ombre assise à côté d'elle.
- Je...
je...
- Réponds,
ordonna-t-il en la fessant à nouveau.
Elle serre
les dents... Elle est pourtant excitée plus que jamais.
- Oui...
j'aime me prendre des fessées.
Il frappe
son derrière une nouvelle fois, et le bruit de la fessée retentit dans la
pièce.
- Dis, Oui,
maître.
- Oui,
maître.
- Très bien,
dit-il.
Au fil des
minutes, elle se demande s'il s'agit bien de son amant.
Il lui a
déjà donné une petite fessée de temps à autre, mais il n'a jamais élaboré un
scénario aussi complexe. Et puis cette voix, si grave et son odeur…
Soudain,
l'homme approche tout près de son visage, et elle sent la texture chaude et
souple de son pénis contre ses lèvres.
- Suce-moi,
ordonna-t-il.
- Mais...
La main en
cuir s'abat une nouvelle fois sur les fesses rebondies, irradiant une nouvelle
fois sa croupe. Elle aime aussi la sensation délicieuse d'être punie, cela l'excite
au plus haut point.
- Quand je
te donne un ordre, tu dois l'exécuter.
Elle ouvre
les lèvres…
Nouvelle
claque.
- Oui,
maître, dit-il.
Au même
moment où il s’engouffre dans sa bouche.
Ce sexe lui
semble incroyablement large. Elle ne se souvenait pas que le pénis de L*** été ainsi
- Allez,
montre-moi ce que tu sais faire, susurra-t-il.
- Bien,
maître, dit difficilement vu le bâillon de chair.
Elle se met
à le sucer, lentement, très lentement, afin de faire durer son plaisir.
Attachée au lit, le cul offert au vice de cet homme et son sexe dans sa bouche,
elle se sent possédée, contrainte… Ce qui décuple encore plus son plaisir.
Elle sent
son pénis grossir dans sa bouche au fur et à mesure qu'elle le suce.
Elle aime faire
glisser sa langue sur son gland et l'embrasser avec gourmandise.
-Tu suces
très bien, commente-t-il tout en haletant.
Puis il
prend les choses en main et se sert de sa bouche pour son plaisir
Il s’enfonce
de plus en plus loin rendant difficile le contrôle de sa nausée.
Pourtant
elle aime cela, qu’il l’utilise comme ceci dans le noir et attachée. Elle s'abandonne
et en même temps essaye de satisfaire les désirs de cet homme qui abuse d’elle
sans vergogne.
- Tu aimes
ma queue?
-
Mmmm !
-Tu veux la
sentir au fond de ton cul ?
- Mmmm !
Lentement,
l'intrus retire son pénis de sa bouche.
Elle
aimerait le garder encore, il en a décidé autrement.
Il s’allonge
derrière elle et saisit ses fesses pour les écarter. Le simple fait de sentir
ses gants en cuir prendre son cul de la sorte la mène au bord de l'orgasme.
Elle ne dit
rien, et pourtant des mots comme ; « J'ai envie que vous me baisiez,
maître… » et « Oui prenez-moi, je suis à vous… », elle n’ose pas.
Elle sent
son corps chaud derrière elle. Il est toujours habillé, tandis qu'elle est nue,
à sa disposition, les bras en croix et le cul offert...
Finalement,
il place la masse chaude de son pénis contre son anus et s'enfonce doucement, délicieusement
en elle... Il la prend en cuillère, enfin demi-cuillère…
Elle gémit.
- Je te fais
mal? demanda-t-il.
- Non...
C'est juste que... doucement Maître... J'adore ça...
Elle est tellement
existée qu'il entre en facilement.
Le pénis qui
s'enfonce en elle lui semble bien diffèrent de L***. En réalisant cela, elle se
dit qu'elle aurait dû se méfier, lui demander de la détacher et d’allumer la
lumière pour qu'elle voit enfin son visage... Pour être rassurée...
Mais elle
n'en fit rien. Les gants de cuir de l'intrus et son sexe dur comme la pierre dans
son cul lui donnent trop de plaisir. Elle aime le côté interdit et dangereux de
cette situation.
- Montre-moi
ce que tu sais faire, ordonna-t-il.
- Montre-moi
comment tu t’encules.
Elle se met
à onduler des hanches, s’empalant ainsi sa queue comme une bonne fille qu'elle est.
Lorsqu’elle
sent sa ceinture dans son dos elle se retire pour revenir plus vite ;
Elle adore
ainsi elle est possédée et en même temps contrôle la pénétration en elle c’est
trop… bon.
Elle
continue sa petite danse, enfonçant profondément le sexe de l'homme dans son
anus chaud et humide. Ce sexe la remplit bien et lui procure un plaisir
Il la masse
tout en la baisant. Il fait glisser ses mains gantées sur ses fesses, son dos
et sa gorge, ses seins, ce qui la fait frissonner de volupté.
À croire
qu’il a fait ça toute sa vie.
Et puis
soudain, l'homme agrippe ses cheveux pour tirer doucement sa tête en arrière
afin de l'embrasser. Il enroule sa langue autour de la sienne.
L'homme
qu'elle ne peut voir l'utilise comme bon lui semble; elle est sa chose, son
jouet.
L'intrus
glisse sa main gantée entre ses cuisses, cherche le clitoris, le trouve et accélère
son va-et-vient dans son cul tout en continuant à l'embrasser.
-
Maintenant, je vais te remplir, lui chuchote-t-il à l'oreille.
Il l’encule
avec force, l'utilisant comme son esclave sexuelle. À chaque coup de reins, elle
sent toute l'étendue de son désir sauvage. Elle devine à quel point son corps
de femme l'excite à quel point il a besoin de jouir dans son rectum et elle
veut le sentir couler en elle.
Soudain…
elle jouit… malgré le désir animal de cette pratique qu’elle adore, jamais elle
n’avait joui lors d’une sodomie
Elle jouit
et au même l'instant l’homme qui l’encule éjacule en elle, elle ressent son
sperme chaud dans ses entrailles.
Elle est submergée
par un orgasme prodigieux et foudroyant. Ses jambes s’étendent et son anus se
contracte autour du pénis, elle est prise de spasmes incontrôlables.
Elle a
l'impression de vivre un rêve, et elle ne veut pas se réveiller. Elle se fiche
de savoir si l'homme est L*** ou pas. Elle se fiche de savoir ce qu'il va faire
d'elle. Tout ce qui compte à cette seconde précise, c'est ce sexe et cet
orgasme incomparable.
Fourbue,
elle retombe sur le ventre tandis que l'homme dépose un tendre baiser sur son
front.
- C'était
délicieux, dit-il.
- À bientôt,
peut-être.
Il coupe un des
liens qui la retienne et s'éclipse rapidement… la laissant là, allongée sur le
dos les jambes de côtés, ivre de plaisir.
Elle
l'entend ouvrir la porte d'entrée, puis la refermer.
Elle
s’abandonne à ses sensations.
Cinq minutes
plus tard et alors qu’elle est toujours allongée dans le noir, le téléphone au
loin dans son sac retentit.
Elle cherche
l’interrupteur elle allume, la lumière qui lui brule les yeux.
Elle détache
son bras, ses pieds, caresse d’un doigt les marques des liens sur son poignet.
Elle
soupire, se lève.
Puis part à
la recherche du téléphone.
Un SMS
« Ma
Douce je suis en retard, j’arrive bientôt » ;
Elle ne peut
s'empêcher de frissonner.
Songeuse…
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