Elles ont toujours acceptées mes envies. D’ailleurs elles me paraissent
normales : fellations complète, sodomies… c’est que bien plus tard que j’ai
compris que les femmes connues allaient bien plus loin que beaucoup d’autres
femmes.
Je revenais du Royaume unis, de deux années comme cuisinier en maison bourgeoise où j’avoue que ma compagne la plus fidèle était ma main. Mes promises furent rares, traversée du désert pour mon sexe.
En revenant en France, ma mère avait une employée Martine qui couche à demeure.
Je l’ignore, pas qu’elle soit moche ou inintéressante surtout après un
sevrage anglais. Mais… elle est l’employée de ma mère.
Je l’ignore ? Oui, combien de temps ? Encore une fois comme dit Jeanne
Moreau dans sa chanson « J'ai la mémoire qui flanche, J'me souviens plus
très bien… ».
Un soir nous jouions aux cartes et je lui suggère un gage pour celui qui
perd. Elle accepte. J’ai dû gagner car je me souviens de l’embrasser et de
découvrir son corps agréable sous mes mains, ma bouche…
Petit à petit nos nuits sont communes.
Elle vient dormir dans ma chambre…
Et un soir où elle s’endort sagement. J’ose aller plus loin ! J’y pense depuis quelque temps. J’ai préparé dans la journée mon matériel, caché sous le matelas.
Je sors fébrilement tout d’en dessous en espérant ne pas la réveiller.
Elle sait que je ne m’endors pas tout de suite que je lis ou écris.
Elle ne semble pas perturbée de mon agitation sous le matelas à récupérer
les pièces de mon plan. Elle dort profondément sa respiration l’atteste.
Moi je tremble d’envie, de crainte et d’excitation.
Je vois mon simple matériel des cordes de frange trop fine pour attacher
quelqu’un. Conscient de cela, j’ai prévu des gants de toilette pour protéger sa
peau.
L’ivresse au moment où je mets la corde autour de son poignet. Je suis fébrile
tremble de crainte qu’elle se réveille, que mon désir soit éventé…
J’attache pour la première fois Martine au montant du lit et elle dort
encore. Maintenant l’autre bras. La chose est plus facile que je l’ai cru, plus
simple. Maintenant les bras en croix. Elle est bien sur nue, elle sait que j’aime
qu’elle soit ainsi et n’a jamais fait de difficulté à dormir ainsi.
Enfin elle est là offerte les bras en croix, attachée au montant du lit.
Elle dort toujours, elle n’a même pas résisté. Je me demande un instant
si elle me trompe, si elle sait ce que je fais… si elle fait semblant de dormir ?
Il me semble que non ! Sa respiration est régulière, reposée…
Mon cœur, bat la chamade. J’y suis arrivé… ce fut simple et la suite ?
La voir ainsi offerte, les seins à portée de main, sans qu’elle puisse se défendre…
Dans mon idée initiale je voulais attacher aussi les jambes. J’ai peur que ma
chance tourne…
Le souvenir aussi flanche comme la mémoire.
Qu’ai-je fait ensuite ?
Je ne me souviens plus.
Mais cela à dû aller plus loin et elle a aimé vu que c’est devenu une
habitude de l’attacher.
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