J’aime mettre mes doigts à l’intérieur des corps des femmes qui se donnent
à moi. Caresser le sillon qui cache une caverne chaude est accueillante.
Endroit prévu pour recevoir une verge. Mais quelle idée d’y mettre un doigt !
Pourtant c’est agréable, doux et chaud.
Les doigts ont un rôle important lors de l’acte sexuel, pour moi du moins.
Et au XVIIIe siècle déjà, « se faire un doigt » signifiait
en argot « se masturber » pour les femmes.
L'index, le majeur sont les plus sollicités lors de mes échanges amoureux.
Ils prodiguent des caresses, titillent ou pincent des zones érogènes...
Mes doigts peuvent ainsi effleurer, caresser… le clitoris et la vulve.
Ils peuvent également y pénétrer, y « Mettre un doigt », juste
un ! Pour être resservi ou la resservir…
L'introduction d'un ou des doigts dans ses orifices, vagin ou l'anus.
Cette palpation interne est presque toujours perçue comme une caresse
excitative pour elle rarement rédhibitoire (sauf pour l’anus et encore au
début).
Par leurs nombreuses fonctions, les doigts sont ainsi les grands chefs
d'orchestre des préliminaires et les câlins. Et lorsqu’ils caressent la belle s’ouvre
pour que l’on aille plus loin, que la caresse digitale soit plus profonde ou
plus importante. J’aime les voir s’écarter, les entendre gémir pour que cela
soit plus…
Un, deux doigts découvrir cette intimité, d’enfoncer dedans et toucher
cette chair sensible que se contracte sous les caresses. Là, la paroi s’ouvre
plus, s’abandonne, je découvre, j’explore, j’enfonce encore plus. Les doigts et
leur ensemble la main, au fil du temps je m’aperçois que ma main est un organe
capable de pénétrer des orifices… Curieuse idée ?
Quelle curieuse idée de vouloir insérer sa main dans cet endroit !
Petit à petit je me suis rendu compte que certaines partenaires n’étaient
pas contre l’idée. Même si souvent je me suis cru diffèrent ou comment dire « bizarre »
de vouloir le faire.
Mes premières tentatives furent des échecs…
Peur de faire mal, peur du jugement, peur de je ne sais quoi d’autre…
Ma main, ma main ne rentrera jamais en elles !
Ma main est trop grande, grosse, trop je ne sais quoi encore ; ah oui
pas assez souple.
Pourtant l’idée me travaille, glisser ma main en elle, je n’y arriverai
surement jamais. Une approche originale ou une déviance ? Me servir de ma
main, pas que des doigts et de l’utiliser différemment tout en étant créatif.
La première fois que l’idée était consciente, j’ai passé du temps à
caresser ma partenaire ; de long préliminaire où elle s’ouvrait à la caresse
impudique. J’avais juste l’idée, n’y connaissant rien et surtout où l’information,
internet n’était pas aussi facile d’accès. Je la sentais prête à me recevoir et
m’inquiétais à chaque fois que je l’entendais émettre un gémissement de douleur…
Elle ne m’aidait pas en me donnant des indications. Elle s’offrait pourtant,
bien écartée…
Puis j’ai recherché suite à mon manque de… d’oser aller plus loin.
Existe-t-il des informations sur le fisting vaginal ?
Quand a-t-on commencé à le pratiquer et quelle est la première personne à
l’avoir fait ?
Je sais que les humains ont toujours eu un appétit sexuel inné et une
tendance à combler les orifices. Par conséquent, cette pratique ne doit pas
dater d’hier. Le premier témoignage de cette pratique sexuelle se trouve où ?
Puis le temps les rencontres. L’envie toujours présente, pas avec toutes
les rencontres justes quelque fois.
Puis Une femme, soumise…
Un jour elle m’invite je m’en souviens. Un repas trop poivré pour moi.
Toujours eu du mal avec cette épice surtout le noir. J’aime son odeur lorsqu’il
est vert, je raffole aussi de l’huile essentielle très volatile. C’est divin !
Repas et au lit.
Je ne sais plus ce qui c’est vraiment passé avant.
Caresses, exploration de son corps, de ses cuisses, d’aller plus haut. Mes
doigts sont faits pour cela ; explorer, fouiller. La main est un organe
sensoriel très fin. Le pénis est très sensibles, je l’admets, mais il ne l’est pas
autant que la main pour cela.
Elle apprécie mes caresses, ouverte et ruisselante… Doucement le démon revient
aller plus loin en elle, que ma main la remplisse pleinement.
Mes doigts l’envahissent totalement. Oh pas d’un seul coup, doucement un
par un je sens ses muscle m’accepter, accepter ma présence. Je l’entends aussi
respirer plus fort, plus rapidement, son sexe vient même en avant de de mes
caresses. Un par un mes doigts sont en elle, les classique deux doigts… puis l’annulaire
s’invite et l’auriculaire il est si minuscule, un de plus pourquoi pas ?
Et je tourne ma main dans tous les sens, qu’elle sache mon envie. Je mets
ma main en corne comme pour récupérer sa cyprine dans une timbale, mon pouce
vient s’incruster au fond de ma paume. J’avance, je recule, j’avance de plus en
plus loin. Je sens que lentement le passage se fait. Je sais que je n’ai jamais
osé aller plus loin que les dernières phalanges la partie la plus large…
Elle m’accepte, j’ai rien dit elle accepte. J’entends entre ses
gémissements des :« oui », des « encore » ou « j’en
veux plus ! ». Et moi je doute craints l’échec… Ma main est bien lubrifiée, je
salive et crache sur elle pour augmenter la glisse qui se mélange à sa cyprine
donne à liquide laiteux. Je me concentre sur la partie délicate, ma main va
elle passer ? Je cherche le passage, je cherche la bonne pénétration… en
même temps je la masse, je lui caresse le corps de cette main qui veut l’investir.
J’essaye de tendre la main avec la paume tournée vers le haut. Mes doigts
sentent l’intérieur de son ventre je dois trouver la voie.
Et…
Je ne comprends pas ma main est passée d’un seul coup aspiré par son sexe.
Je replie mes doigts pour fermer mon poing, essayer de ne pas prendre de place.
J’y suis arrivé ! C’est le silence…
Je n’ose plus bouger… qu’ai-je fait ? Elle respire prostrée
Je reste mon poignet complètement immobile et lentement j’effectue des
pressions lentes imiter les battements du cœur. Je trouve cela « beau »
ma main est dans le corps de Roxane. Je reste juste comme ça pendant une
seconde, deux… Je sens son corps battre au rythme de son cœur autour de votre
main.
Je n’ose pas faire de va et vient comme j’ai pu lire, peur de la blesser,
peur de mon acte. Et j’ose encore une fois lentement des va-et-vient, sans
sortir la main juste quelques millimètres.
Là d’un seul soudainement je sens son corps vibrer autour de votre main. Pour
la première fois je ne suis pas simplement en train de regarder Roxane jouir. Je
suis partie intégrante de cette jouissance. Je sens la pression, les
contractions, le rythme du cœur qui s’accélère. Elle vibre de tout son corps,
elle vibre au rythme d’un orgasme terrible. Mon poignet est serré, je la sens
et vois jouir devant et autour de moi. J’ignorais que le vagin était aussi
puissant.
Elle part… Complétement épuisée à son retour elle me dit ; « Merci
Maître ».
Elle se love contre moi et s’endort.
Je reste longtemps à réfléchir, à penser à mon acte.
J’avais envie de lui dire aussi MERCI.
Au petit matin réveillée avant moi je sens ses mains sur mon sexe, ses
mains et sa bouche…
Au petit déjeuner je lui demande si c’est la première fois ?
- Non ! (Elle)
- C’est difficile ? (Moi).
- Cela va dépendre du vagin, mais aussi de
l’organe sexuel primaire, c’est-à-dire le cerveau. Si tu te dis que ça va faire
mal, que ça va être trop étroit, ça ne se passera pas bien. Si je pense que mon
vagin peut accueillir un poignet, ça glissera tout « seul ». Le plus
important, c’est la façon d’y entrer. « On glisse un doigt, puis le pouce. La
partie la plus large arrive ensuite. » La respiration change. La pression
artérielle augmente au niveau de la poitrine et du visage. Il ne s’agit pas
d’une simple destination… c’est un voyage pour moi.
-
Je dois aussi avoir une réelle connexion
émotionnelle avec mon Maître et que l’intimité de cette expérience nous
rapproche, les émotions dépassent les sensations.