Prends la plume 3


Elle : Je veux aussi te dire que ce n’est pas tant la fréquence de nos échanges qui m’importe (du moins, à moi), mais la qualité de ceux-ci.

Je préfère, et de beaucoup, de beaux textes, de beaux mails, bien rédigés et remplis de détails, à ceux complétés à la sauvette. Et ce que je viens de recevoir de toi flatte mes attentes. Je vais tenter d'être à ta hauteur. Le but étant, un jour, peut-être, que tu te masturbes en me lisant, et que tu jouisses rien qu'à l'évocation des images que je susciterai en toi (et vice-versa…). Pour cela, nous apprendrons à nous connaître, lentement, graduellement… Qu’en dis-tu ?

En tout cas, je vais faire tout mon possible au travers de notre correspondance pour ne pas te décevoir… car j’ai très envie de tout te dire, oui, sans tabou, ni retenue et de me sentir putain grâce à toi, davantage que Soumise…

Moi : Merci pour ce vote de confiance.
Pour ton style, tes goûts qui suis-je pour juger ? Laisses toi aller !
J’aime les mots les décortiquer, les comprendre, les analyser les… posséder.

Elle : D’accord, je vais me laisser aller. Je vais tenter d’être à la hauteur, car la barre est haute, tant tu me sembles être un homme cérébral, cultivé également et visiblement exigeant. Je te promets de faire au mieux, même si ce n’est pas l’essentiel.

Moi :  Fais, abandonnes toi sans réfléchir.

Elle : Mais, ce ne sera pas toujours facile. Je veux juste que tu saches que, en ce qui me concerne, si je ne te réponds pas du jour au lendemain à chaque fois, ne t’en inquiètes pas. La vie, le quotidien et le travail ne nous laissent pas toujours le choix. Et je sais bien qu’il en sera de même pour toi. Et puis, rien ne presse, il faut que notre relation soit synonyme de plaisir et non de contrainte…

Moi : « Hi hi » une image me vient oui tu es putain dans le contexte du mot si dessus.
Sans rigoler je comprends et accepte !

J’aime aussi l’idée, tu lis mes messages et la journée tu imagines, tu te demandes quoi répondre. Pour me donner des envies, pour répondre aux tiennes.
Des images qui te donnent le désir de te masturber là, n’importe où que cette tension s’efface pour revenir encore plus sournoise… Te faire prendre, posséder, comme une chienne en chaleur. Que mes mots te donnent envies de sexe, de pénétrations, de… t’offrir. OFFRES toi mets-toi à nue.

Elle : En ce moment, je t’écris toujours avec une main entre les cuisses et c’est si agréable. Deux doigts tout au fond de ma grotte …

Moi : Laisse-moi un doigt !

Elle : Oui, tu écris si bien. Tu peaufines déjà si bien tes mots que j’ai un peu honte des miens, loin de soutenir la comparaison. Mais, après tout, le but de notre rencontre n’est pas un concours de lettre. J’espère quand même de ton côté que mes écrits sont à ton goût. Cela n’en renforcerait que davantage notre pouvoir de séduction mutuel.

Moi : J’aime ce que je lis.

Oui j’apprécie, le contexte, l’idée et ce que cela implique.
Je sais que ces notre imaginaire qui fait tout le boulot. C’est lui qui nous donne des ressentis, des sensations, les caresses… Il va les chercher dans notre vécu, dans nos fragilités, nos besoins et remplit les trous de l’histoire pour la rendre à notre portée. C’est la magie du texte et de notre interprétation.

Elle : En guise d’écriture, je ne recherche pas un poète, je n’aime pas lire de la poésie. Un écrivain d’expérience ? Je n’en veux pas non plus car il serait certainement incapable d’écrire des choses vraiment « horribles » et excitantes.
Je prends cela comme un compliment

Mon sentiment est qu’imagination et fantasmes ne te font pas défaut et je vais m’efforcer d’être à la hauteur. Je suis si heureuse que tu sois partant pour que l’on corresponde ensemble. Et pour que cette correspondance soit « belle », j’espère que nous serons tous deux très vicieux et très pervers au bon sens du terme bien sûr. Tu verras vite que je suis naturellement généreuse …

Moi :  Je m’adapte facilement à ce que je ressens, lis... J’essaye d’en sortir une histoire qui soit proche de « ma » perception de toi.

Elle : Et cet homme sera-t-il capable de me dire des choses sales ? J’espère que je le ferais bander à en avoir mal.

Moi : Je sais gérer ma fougue et je sais durer longtemps…
A 20 ans j’ai eu une maitresse de 60 ans. Je me suis demandé comment j’en étais arrivé là ! Pourquoi j’ai accepté de l’honoré ? Le rapport fut très vanille rien de comment dire, rien de sensationnel. Je n’ai jamais eu la réponse pour mon acte et maintenant avec mon évolution je me dis que si elle a apprécié, si j’ai pu être un rayon de soleil dans son existence c’est une des plus belles choses que j’ai pu faire.
J’ai des fois un côté oblatif.

Elle : Mon cul risque-t-il d’en voir de toutes les couleurs ?

Moi :  Je ne sais…

J’adore m’enfoncer dans un cul le voir s’ouvrir lorsque ma bite pousse.
Une des plus belles images pour moi c’est de prendre en levrette une femme est de voir son cul transpercé par mon sexe.
De me voir la posséder ainsi, mon sexe entrer et sortir.
Entendre la belle gémir, gendre voir dire des mots ; m’accompagner de ses paroles douce ou vulgaire…
L’idée est très érotique le faire… c’est une merveille.

Elle : Plus sérieusement, au travers de ton mail, je commence à me rendre compte qu’en plus des qualités déjà évoquées, effectivement tu parais très cochon. Et cela m’enchante. Je compte bien être ta putain et ta salope… Dans l’ordre que tu souhaiteras…

Moi : Je préfère salope.

Précédent.
A suivre

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